Il y a des jours qui commencent par une tragédie. - Aujourd'hui, nous n'avions plus de gaz, notre café du matin était donc en danger. En effet, le bus était garé contre un mur de telle manière qu'il aurait été impossible de changer la bouteille de gaz, du moins aujourd'hui. Mais les campeurs aident les campeurs. C'est ainsi que nous avons pu emprunter une plaque de cuisson électrique au voisinage. Le début de la journée était sauvé.

Sinon, aujourd'hui, il y avait d'abord le nettoyage de la maison, ou plutôt le nettoyage d'Hector. On a passé l'aspirateur et la serpillière. Tous les aliments périssables ont été donnés. Ensuite, nous avons fait nos bagages. Même s'il faut bien avouer que nous n'emportons pas beaucoup de choses avec nous en Allemagne.

Après un bref au revoir, nous étions déjà en route pour l'aéroport de Faro. Rafael, le propriétaire de l'emplacement, se charge de ce service. Que demander de plus ? - D'autant plus que des conseils suivent, par exemple où acheter encore de l'eau fraîche à bon prix, etc. - Nous arrivons ainsi à la porte d'embarquement en toute décontraction.

Le vol vers Francfort se déroule sans encombre. Enfin, nous avons le temps de lire un peu. Alors que nous sommes sur le point d'atterrir, nous nous dirigeons déjà mentalement vers la gare. Mais nous n'avons pas pensé que le capitaine aurait pu gagner son billet d'avion à la loterie.

J'affirme avoir déjà vécu plusieurs atterrissages difficiles. Avec un Antonov 2, sur un champ de chaume polonais, l'atterrissage sur une piste à bosses kenyane n'a pas été tout à fait doux non plus et je ne veux même pas parler de Cuba en 1992. - Mais tout cela n'était rien comparé à l'atterrissage d'aujourd'hui. Nous avons touché le sol beaucoup trop vite, il y a eu des bruits et l'avion a commencé à tanguer. Notre estomac aussi. Mais ensuite, l'avion a semblé se ressaisir lentement. - Pas terrible, mais personne n'a osé applaudir. J'ai rarement vu un tel calme après un atterrissage. Ce n'est que dans le bus que l'agitation habituelle s'est à nouveau fait sentir.

Lorsque nous traversons l'aéroport, les décorations de Noël brillent déjà partout. Torgit met les choses au point. Mais c'est à elle de le rapporter.

En attendant le train, nous avons encore eu le temps de boire une petite bière. - Elle était déjà de retour, la "politesse" allemande. Vous ne pouvez tout de même pas vous asseoir à une table libre. - Si, nous le pouvions, il y en avait plein, ce qui ne me surprend pas non plus pour le service qui suit.

Ensuite, nous avons pris le train à grande vitesse pour Cologne, puis encore cinq minutes de taxi et nous étions déjà devant notre porte. Nous sommes de retour chez nous, mais notre maison, Hector, nous manque déjà. Mais nous avons encore adouci notre soirée avec des sushis.

Constatation du jour : le vol n'est pas terminé tant que l'avion n'a pas pris une position de stationnement définitive et que les signaux de bouclage des ceintures ne sont pas éteints.

Torgit : Après avoir longtemps laissé Marc écrire ici, j'aimerais aujourd'hui laisser libre cours à mes sentiments : À l'aéroport de Faro, nous sommes à nouveau pressés dans la norme. Ryanair nous le fait comprendre avec son porte-valises. Ou comment appelle-t-on cette chose ? Je n'ai littéralement pas de mots pour le dire. Alors, on sort de la liberté et on se réadapte vite fait.

À l'aéroport de Francfort, je remarque d'abord les décorations de Noël. Ensuite, je vois dans le restaurant une publicité pour le buffet du Nouvel An. Tout d'abord, cela m'est totalement étranger, je ne peux rien en faire et je me sens indifférent. Puis je suis soulagée : pas de stress de Noël cette année. Pas pour nous. Pas de mauvaise conscience ou de sentiment de ne pas être à la hauteur des exigences que je me fixe ou que d'autres me fixent. Pas de mauvaise conscience latente permanente. Pas de justification devant le critique intérieur. La décoration de Noël est-elle assez belle ? Est-ce que j'aurais pu, dû ou dû faire plus d'efforts ? La décoration de la voisine est bien plus belle. Pourquoi n'ai-je pas commencé les préparatifs plus tôt ? En fait, j'aime faire des biscuits. Mais quand ? Et qui va les manger ? Le nouveau pantalon me pince encore. Qu'est-ce que j'offre à qui ? Vite, entre la réunion d'équipe et la fin du mois, j'achète les cadeaux, trop souvent en ligne par manque de temps, pendant que le dîner mijote sur le feu. Alors que je préfère de loin soutenir le petit commerce de détail. Et n'est-ce pas amusant de flâner dans les petites boutiques ? Quand on a le temps. Pourquoi la période de l'Avent, si propice à la réflexion, est-elle si stressante ? Que mangeons-nous à Noël ? Il faut bien que ce soit quelque chose de spécial. On se fait plaisir.

Que faisons-nous et quand ? Qui voyons-nous et quand ? Dans mon enfance, Noël n'était qu'une succession de voyages : déjeuner chez une grand-mère, café & gâteau chez une autre grand-mère, dîner chez l'arrière-grand-mère. Tout était toujours très beau, mais c'était aussi un peu une corvée et ce n'était pas non plus sans effort. Le soir de Noël, il y avait toujours des disputes parce que tout le monde voulait faire particulièrement bien et était dépassé. Ne vous méprenez pas, j'aime beaucoup ma famille. Et pas seulement à Noël.

Marc et moi ne roulons pas à Noël, mais profitons de notre tranquillité. Ce que nous n'avons pas d'habitude. Mais quand les colocataires rentrent chez eux et que la grande maison semble très calme et déserte à Noël, je me sens seule et un peu fausse.

Et pourquoi les marchés de Noël sont-ils fermés entre les fêtes, quand j'ai le temps ? Notre stress a eu un avantage : nous n'avons jamais pu faire autant de bruit autour de Noël, nous n'avions pas le temps. On dit toujours : on n'a pas le temps, on le prend pour les choses qui sont importantes pour nous. Mais chez nous, c'était plutôt : celui qui crie le plus fort sera entendu. Et je n'ai jamais été très douée pour crier.

Conclusion de la journée : non merci, je ne veux pas de Noël cette année.

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